La Chouette franchit les ténèbres,
Traversant nos âmes et esprits.
Son long voyage est bien funeste,
Plongée au cœur de cette folie.
Guèbres pris de démence,
Hommes piégés dans le Déni,
Elle contemple cette déchéance,
Survolant les débris.
Dans notre obscurité intérieure,
Elle se dirige avec splendeur.
Les Hommes ne sont plus lucides,
La Chouette sait que tout espoir est vain.
Alors elle toise d’un regard placide,
Ces êtres qui ne sont plus humains.