Adrien MoyauxL’important c’est mon argent,
Je le répète à tout vent.
Y nageant joyeusement,
Je redécouvre un diamant.
Mes possessions et liqueurs,
Contribuent à mon bonheur.
Car l’argent n’a pas d’odeur,
Mais billets une saveur.
Même si j’y ai pensé,
Rien ne sert de spéculer.
Un vieux fraudeur avisé,
M’a révélé ce danger.
C’était un rusé quidam,
Qui connut moultes batailles.
Il y a peu j’étais vous,
Dans la rue sans aucun sou.
Alors oui je suis assez égoïste.
Mais quel bénéfice d’être altruiste ?
On dit l’argent ne fait pas le bonheur,
Alors pourquoi fait-il votre malheur ?
Certains parleront de généreux dons,
Mais moi j’ai aussi une fondation.
Celle-ci permettant facilement,
De blanchir opaquement mon argent.
De cette situation très précaire,
Je me suis extirpé de cet enfer.
Quand j’étais jeune je n’étais qu’un pauvre,
Mais maintenant on me nomme La Fraude.
Poème écrit par Adrien Moyaux dans le livre Philippe Zeidler – L’École des Poireaux
Lucas Federlen
